Sur un plan général, la méthode Pilates favorise le recentrage de son action, une colonne vertébrale soutenue, une vie sexuelle tonique, une allure embellie (silhouette plus élancée, étirement
corporel général, perte de poids…). Le Pilates demande également un contrôle mental et physique pour effectuer les exercices, et développe davantage d’équilibre, plus de coordination, une plus
grande résistance et moins de tensions musculaires superflues.
Sur un plan physiologique, une pratique régulière permet de progresser au niveau de la souplesse, de l’amplitude articulaire, de la force musculaire, de l’endurance musculaire et
cardio-respiratoire.
Sur le plan psychologique, on constate une amélioration au niveau de la confiance en soi, de l’humeur, de la motivation, de l’attention.
Sur le plan moteur, apparaissent des progrès au niveau du contrôle du centre, de la posture statique et dynamique, de la coordination intra et inter membre.
Douleurs articulaires, musculaires
Le Pilates est également un excellent moyen de réhabilitation face aux douleurs musculaires et articulaires (chroniques ou non), car il s’agit d’un mode de thérapie active. Il contribue à
l’amélioration du contrôle du mouvement, à la confiance dans ce mouvement, au développement de la souplesse par la gestion du physique (avec le renforcement de certains muscles) ainsi que du
mental : le sujet retrouve une meilleure amplitude de gestes entrainant une diminution de la peur de la douleur. Le fait que l’élève soit acteur de sa propre réhabilitation représente un facteur
important de la rééducation. Le développement des muscles profonds, et du Core, permet par exemple la stabilisation du bassin et de la région lombaire lors d’exercices, ce qui le préserve contre
les douleurs au niveau du bas du dos.
Amélioration des performances
La méthode a pour objectif la réalisation de mouvements efficients et fonctionnels en minimisant l’activité des muscles inutiles pour l’action souhaitée, contribuant ainsi à l’amélioration de la
performance. De plus son travail basé sur l’allongement des membres est responsable, en premier, d’un recrutement des muscles lents, dits posturaux ou profonds (stabilisant les membres et
protégeant ainsi les articulations), puis les muscles rapides dits superficiels (permettant le mouvement). Cette hiérarchie de recrutement engendre donc une optimisation de l’effort, et une
protection des articulations.